05/06/09
Du
refuge d'E Capannelle au refuge
d'Onda
Denivelé positif : |
1397 mètres |
Denivelé négatif : | 1611 mètres |
Distance parcourue : | 21,5 km |
Altitude max. : |
2087 mètres |
Altitude min. : |
1134 mètres |
Temps de parcours : | 8h33min |
Fichier gpx : |
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Fichier googleearth : | cliquez ici |
4h45
Le réveil sonne. Nous nous préparons sans bruit pour éviter de réveiller nos colocataires d’une nuit. Nous
sommes décidés à doubler encore aujourd’hui en passant par la variante qui évite Vizzavona.
5h45
Nous attaquons et je me sens plutôt en forme par rapport à notre sortie d’hier.
Toute la première partie est assez tranquille, il n’y a pas beaucoup de dénivelés mais c’est long en
kilométrage. Nous avons quelques points de vues sympas.
9h00
Nous récupérons la variante pour nous mener sur le GR20 Nord. Sorti du traditionnel GR20, nous nous rendons
compte que le balisage est moins détaillé. Après quelques interrogations et demi-tours dans la forêt, nous trouvons notre chemin et nous tombons sur la route reliant Bastia à Ajaccio. Nous en
profitons pour appeler Lynette et prendre des nouvelles des enfants…tout va bien pour eux !
10h30
Nous attaquons le début du GR20 Nord en passant près de la cascade des anglais. Nous montons en longeant une
succession de cascades et de bassins naturels (qui doivent être bien accueillants en pleine chaleur), c’est vraiment très beau.
La deuxième étape est dure, 900 m D+ d’un coup, sur une pente très raide. Vive les corses et leur sentier tout droit dans la pente !
Avec les 15 km de la 1ière étape, je fatigue dans la montée, je suis au ralenti.
12h00
Au milieu de la montée, nous faisons une petite pause pour avaler nos derniers vivres : saucissons et fromage corse. D’après notre topo-guide, nous pouvons nous réapprovisionner au prochain refuge. Notre pique-nique est écourté par quelques gouttes. Nous repartons très vite car nous ne voulons pas grimper avec le sol glissant. Ce petit encas m’a fait du bien, c’est Pierrot qui a plus de mal à repartir.
La montée est entrecoupée de pans de rocher à escalader et d’éboulis de cailloux. Heureusement, la pluie
s’arrête.
13h00
Nous passons sous la pointe Muratellu (2141m). La vue est magnifique. Nous apercevons le refuge au fond de la vallée. Je suis bien contente d’en avoir fini avec le dénivelé pour aujourd’hui…plus qu’une bonne descente. Nous discutons avec un groupe au sommet qui vient du refuge d’Onda : le refuge n’a pas de gardien et il n’y a rien pour se restaurer ! Aïe, aïe, aïe !
Dans la descente, j’accuse le coup. Plus d’énergie. Les « doublés » d’hier et d’aujourd’hui m’ont eu. Je fais la descente tout doucement, sous les taquineries de Pierrot…il en rajoute en me disant qu’on va devoir tripler l’étape pour manger ce soir !!!
15h30
Effectivement, le refuge d’Onda n’est pas gardé ! Pas de gardien , pas d’alimentation ! Pourtant, il y a beaucoup de monde. Il y a une très belle aire de bivouac dans un ancien parc à vache.
Il est impossible pour moi d’aller plus loin. On décide de passer la nuit ici.
On compte précieusement le reste de nos victuailles : 6 barres céréales et des abricots secs.
Le ciel se dégage et nous aurons un beau soleil jusqu’au soir.
Nous sortons la tente. Nous faisons une toilette de chat et une petite lessive dans la rivière d’à côté :
je ne vous raconte même pas la T° de l’eau.
16h30
Nous finissons l’après-midi à nous dorer la pilule en soignant nos ampoules et en bouquinant notre seul et
unique livre : le topo-guide. A force, Pierrot commence à le connaître par cœur !
Derrière Pierrot, le sommet que nous avons fait dans la journée
!
Pas de repas ce soir, nous nous couchons le ventre vide. Nous préférons garder le peu de nourriture pour nous alimenter demain, car le profil de l’étape suivante est dur (900m D+). Nous n’envisageons pas, non plus, de doubler demain.
Le Mot en plus de
Pierrot Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger !!!! Nous, on n'avait pas super envie de choisir, alors on a dit stop à la bouffe ; et puis, c'est bon, ça va, on sait ce que c'est, on fait ça tous les jours comme des robots, moi je dis STOP !!! Sans blaguer, moi j'avoue ne pas être un gros mangeur et ça ne m'a pas vraiment gêné de sauter un repas... Chab, t'as de la chance de pas avoir emmené quelques autres affreux de notre entourage beaucoup plus à cheval sur la mange-mange !!!!
Les notes de
Pierrot Difficulté Technique : 6/10 (La fin de la montée sous la pointe
Muratellu avec la fatigue, ça devient plus compliqué)Difficulté Physique : 9/10 (Et oui, on a encore doublé) Beauté du paysage : 6/10 (No comment...) |